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05 septembre 2006

Un chouette quartier, épisode 3

Suite et fin de notre trilogie qui a commencé je le rappelle par un premier épisode suivi assez logiquement d'un second épisode.

Ebranlés dans notre âme d'enfant, nous décidons de rejoindre notre parc Valentino-Disneyland afin de refaire le plein d'innocence.

innocence
Innocence #590, by patsand


Eh bien on a été servi, nous étions à peine arrivés que c'était buvette à tous les étages et tango à gogo. A Turin le troisième âge a la patate, on ne refuse jamais une petite danse endiablée avant d'aller se faire une toile au ciné...(cf épisode précédent) :


Epuisés par notre après-midi champêtre, nous nous installons à notre terrasse préférée au bord du Pô.

buvette
Le rendez-vous du Tout-Turin


Ici, la vie est un long fleuve tranquille, les turinois dégustent paisiblement des glaces tandis que la police patrouille activement afin d'appréhender les malfrats en tous genre (vendeurs de roses et de ballons à la sauvette, trafiquants de plumes de pâon). Comme vous le voyez ci-dessous, ils ont fort à faire. Oui bon on vous accorde qu'on ne voit pas grand chose sur cette photo mais on se voyait mal leur proposer de poser pour une photo de groupe.

police
Please let the carabinieri do their job


Devant nous la foule défile, la foule s'étire et c'est la fête et c'est la fête.
Qui a dit que Milan était la capitale de la mode ? Nous assistons à un véritable défilé.

Nous voyons passer des petits vieux en chemises de nuit, tendance secte du temple solaire, puis des nourissons déguisés en fée clochette ou en cow-boys par leurs parents inspirés.
Leur succèdent des enfants revêtus de minis maillots de footballeurs italiens.
Et le spectacle continue, avec la collection printemps-été des bobos - la chemisette rentrée dans le pantalon est un must cette année apparemment.
Sans oublier les ados avec leur tee-shirts à message subliminal : "gigolo italiano, 800 dollars/night, first night is free", "sono un angel call me", ou plus simplement "sono libero". (véridique ! vu à la tv ! vu par nous !)

Sandrine et Patrick d'un commun accord

08 août 2006

Sur l'écran noir de mes nuits blanches...



...Turin se fait son cinéma, une fois dix fois n+1 fois flaflafla et caetera.

Et nous voici de nouveau en vadrouille dans Torinorum, destination le musée du cinéma.
Pendant tout le trajet, Patrick, joyeux comme les sept nains et gai comme un poisson, imite à loisir un acteur que je n'ai pas reconnu. Un passant a tout de même finit par se retourner en murmurant "Hugh Grant ?".
En fait non, personne ne l'a abordé, il est bien possible que les turinois ne connaissent pas Tony de Koh-Lanta.

Chemin faisant, nous arrivons à la Mole (prononcer "mollet") Antoniella qui abrite ledit musée.

mole antoniella
La Mole, splendide et gargantuesque


On ne vous l'a pas encore dit ? Turin, c'est la cité des nouvelles technologies. D'ailleurs c'est marqué sur les panneaux à l'entrée de la ville. Le problème, c'est que les autochtones n'ont pas l'air au courant. En effet, Turin ce n'est pas moins de 5 points internet dont deux laveries. Dans les supermarchés on n'accepte que le liquide et la Bancomat, un ancêtre de la VISA qui évoque les cartes téléphoniques d'antan.
La carte VISA ? Connaissent pas. Eh oui, avec une carte bleue on peut acheter une canette de coca au fin fond de la Chine. Mais ici on ne peut pas payer ses courses au LIDL.
Tout ça pour dire qu'on s'attendait a priori à un musée du cinéma assez vieillot, projos et super8 par l'appui.

un musee renversant
un musée renversant


Eh bien pas du tout. Ca commence dès l'entrée, avec le Ciak Bar, un cafe lounge sophistiqué où l'on commande ses boissons à l'aide d'un écran tactile incrusté dans la table.

Ciak Bar
Le Ciak Bar


Ciak Bar
Sandrine passe la commande


Ensuite, c'est un festival de jeux en tous genres. On ne comprend pas tout, mais on s'amuse bien. Pour laisser la surprise à ceux qui auraient la bonne idée de venir nous voir (...) on ne dévoilera rien, même sous la torture.
Nous nous contenterons de vous donner un aperçu avec les photos de l'album, et la petite vidéo bonus que voici :

Devinette : Pourquoi Patrick s'arrête t-il brusquement ?
(--> indice : regarder attentivement la partie droite de l'écran)
Question subsidiaire : quel acteur imite t-il ?


Sandrine et Patrick d'un commun accord

07 août 2006

Un dimanche au Parc Valentino

Nous voilà enfin installés dans notre appartement. Nous n’avons toujours pas photographié l’intérieur, en revanche voici en avant-première un cliché de notre chouette rue.

via della rocca, torino

via della rocca



Dimanche après-midi, après avoir emménagé, et par conséquent, dévalisé IKEA et parcouru Carrefour de long en large, on s’est accordé une petite pause. Direction le Parc Valentino qui se trouve, oh merveille, pratiquement en face de chez nous. Ce parc de 55 hectares, c'est une sorte de Disneyland pour adultes. Attention bande de petits polissons, je vous arrête tout de suite, il n’y a rien de graveleux là dedans.

parco valentino
l'entrée du parc


Bien au contraire, ce parc propose des activités très saines, telles que balades en Rosalie ou en vélo, visite guidée du "Borgo medievale" (traduisez : bourg médiéval) ou encore arrosage de cornet au bord du Po. Le Borgo médiéval, vous l'aurez compris, c'est comme le château de la belle au bois dormant. C'est du toc, mais c'est très chouette.

Enfin, du toc qui date de 1800 et des patates tout de même (1884 pour être exact), et qui reconstitue dans ses moindres détails la vie d'un village piémontais au moyen-âge. D'ailleurs la visite était très interactive puisque nous disposions d'audioguides en français, qui nous invitaient à suivre la "damoiselle de compagnie de la châtelaine", enfin, en réalité, un jeune guide turinois sourd-muet.

Ca donnait à peu près ça :
(audioguide) "A présent, quittez les cuisines et suivez cette jeune donzelle dans l'antichambre de la reine"
A ce moment précis, notre ami Bernardo déboule d'une porte dérobée, un trousseau de clef à la main, pour nous guider vers ladite chambre seigneuriale. Flippant.

borgo medievale
le borgo medievale


Après ce déluge d'activités, nous avions un petit creux. Mais, à la différence de Disneyland, on pouvait espérer mieux qu'un cheeseburger avalé en deux temps trois mouvements sur le bord d'une table en faux marbre et en forme de tête de Dingo.

Alors, telle la famille royale de Savoie au 18eme siècle, nous somme descendus vers le fleuve Po, au niveau de l'embarcadère qui permettait autrefois aux suzerains d'accéder au château du Valentino (un vrai château celui-ci, situé au centre du parc). A cet endroit ont fleuri bars trendys et restaurants assez chics.
Le tout venant peut aujourd’hui s’installer en terrasse, au bord de l'eau, dans un cadre somptueux. Le patron, très sympa, vous y fera déguster les meilleures spécialités du Piémont. Très bonne adresse, pas pour toutes les bourses.
note de Sandrine : Envolée lyrique de Patrick qui se prend pour le guide du routard

parco valentino


C'est là qu'on s'est dit qu'il devait faire très très froid ici en hiver. Parce que qu'est ce qu'ils bouffent ces piémontais, mais ils bouffent c'est à peine croyable. Buffet d'antipastis à gogo, pâtes accompagnées de risotto et filet de veau aux pommes sautées se succèdent dans nos assiettes. Lorsque le riz au lait à la panna cotta en veux-tu en voilà arrive, on commence à changer de couleur.

Heureusement le patron a prévu un digestif à la hauteur de l'effort fourni : il nous amène des verres à moutarde, de la grappa pour patrick, de l'amaretto pour sandrine, et vas-y germaine, accroche toi à la rosalie (proverbe piémontais de notre composition).

grappa et amaretto a gogo
grappa et amaretto a gogo


Pour finir, à la nuit tombée, la dernière attraction du parc : la fontaine lumineuse. Ca nous a un peu rappelé les sons et lumières de Jean Michel Jarre à sa grande époque. Ou pas, finalement.

fontaine lumineuse


Sandrine et Patrick d'un commun accord