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30 août 2006

Un chouette quartier, épisode 1

Cette semaine, on vous emmène à la découverte de notre vie de quartier. Et cette saga estivale en trois épisodes commence dès aujourd’hui par une petite visite guidée de notre appartement.
Hop hop hop allons-y de ce pas.

Tout débute ici, dans le vestibule, que nous avons transformé en chambre d'ami (de préférence, d'ami de petite taille pas trop claustrophobe).

vestibule
le vestibule


Ensuite, un couloir donnant sur un corridor qui débouche sur un second couloir.

couloir
un segment de couloir


L'architecte a tout de même pensé, dans un éclair de génie, à conserver quelques mètres carrés pour aménager un salon que voici,

salon
le salon


une chambre que voilà,

chambre
la chambre matrimoniale


une salle de bain avec sa baignoire sabot d'époque s'il vous plaît...

salle de bains
la salle de bains, un brin rétro


et une cuisine où l'on passe d'ailleurs la plupart de notre temps.

cuisine
la cuisine, plus qu'un brin rétro


Mais on sent bien qu'au fond si ça n'avait tenu qu'à lui il aurait fait de cet appartement un seul et immense couloir de 60 mètres de long.

Voilà pour l'appartement. Si vous le voulez bien, allons à présent faire un petit tour dehors pour profiter du soleil. A peine descendus dans la cour de l'immeuble, nous nous faisons bien sûr alpaguer comme chaque jour par nos meilleurs amis italiens. Ils sont au nombre de deux pour le moment...

D'abord il y a l'administratore, notre concierge, un ancien maréchal à la retraite haut en couleur qui baragouine un dialecte étrange, mi-français, mi-italien, mi-bègue, quand il s'adresse à nous. Le salut militaire est de rigueur lorsque l'on franchit le porche. "Bonzoooooour Mââdame si si veni e veuilleze agrérege che tutte le mie salutazione elles sono le piu cordiali del mio respecto adesso si si".

Et puis, il y a l'inénarable grand mère du quatrième, qui a décidé un beau jour de nous prendre sous son aile protectrice. "Boca di lupo, boca di lupo" (ce qui se traduit par "gueule de loup", c'est-à-dire "bonne chance" ne nous demandez pas pourquoi mais apparemment on doit en avoir besoin), se plait-elle à nous répéter, avant de nous inviter chez elle pour nous donner trois fois de suite un numéro vert à appeler pour je ne sais plus quoi en nous rappelant une n+1ème fois que c'est gratuito gratuito gratuito tandis que sa fille se tord les mains de honte derrière elle.

On les aime bien nos amis italiens.