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Rien n'est dans le titre

Eh bien oui, ca y est, nous sommes arrivés à turin, la ville du gianduja, de l'aperitivo et du rêve américain. Mais en terme de misère humaine, quand Corinne Charby et Pierre Richard (cf la chèvre, le film, pas l animal) sont réunis, six cent petits kilomètres se résument rarement à une simple formalité.

Bien évidemment, nous sommes partis chargés comme des mulets (cf la chèvre, l'animal pas le film), en trainant dans notre sillon quelques quintaux de bagages que nous avons hissé dans le train à l'aide d'un système de poulies, que nous nommerons par la suite Gérard H (merci Gégé !).

Fidèle à la loi de la tartine beurrée (cf la chèvre), le tgv a accusé une bonne heure de retard (au prorata, bien sûr). Nous voici donc en gare de turin, à la nuit tombante. Un premier constat s'impose : il fait drôlement chaud.
Après avoir traîné les bagages bon an mal an (ou bonnant malant) dans les escaliers sans l'aide du système Gérard H (cf poulies), nous montons dans le premier taxi venu, qui convertit sur le champ sa fiat punto en Renault Espace, et pronto, nous voila debarqués devant l'hôtel.

Il est 22 H, et notre hôtesse d'hôtel nous annonce dans un anglais approximatif, que non il n'y a aucun resto ouvert à moins de 3km à la ronde au prorata (j'adore dire "au prorata" (cf Sandrine)). Nous voici finalement partis en quête de notre pitance sur Gasperi Road, dans le quartier de la Crocetta, qui est à Turin ce que le 7eme arrondissement est à Paris, c'est à dire un quartier "résidentiel" (cad, "chiant") . Nous finissons par échouer dans une pizzeria pas très classe, dont la décoration est basée sur le mariage de faux marbres et de néons verdâtres. Les pizzas sont à la hauteur du cachet de l'établissement, c'est à dire proprio dégueulasses. Ca valait bien la peine de venir en Italie pour atteindre de tels sommets gustatifs en terme de pizza.

Retour à l'hôtel, qui lui pour le coup est plutôt raffiné : nous disposons d'une bonne centaine de mètres carrés, de deux chambres, deux salles de bains, et on envisage sérieusement l'achat de talkie-walkies pour se parler d'une pièce à l'autre. Après avoir essoré nos habits gorgés de sueur, nous prenons conscience de l'existence d'une espèce encore inconnue de chickungugnas. Le saviez vous ? Turin regorge en effet de moustiques microscopiques qui vous bouffent de l'intérieur, en moins de temps qu'il n'en faut pour prononcer chickungugnagnagna.

13 juillet 200610:00 Publié dans Périples | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arrivée, turin, patsand